L’histoire de Louhans Cuiseaux Formation by
FORMAPI, notre UFA de Saône-et-Loire, est
intimement liée à celle du grand club de football
bressan. A l’ombre du majestueux stade de Bram,
la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille.
Aujourd’hui, le club se reconstruit, ambitieux, en
Nationale 2. Loin des fastes d’antan certes mais
avec une philosophie de formation bien affirmée.

Car dans les bons comme dans les mauvais
moments, notre UFA a toujours tenu le cap et
porté les jeunes talents du club. Cette année
encore, via le CAP Métiers du Football, ils sont
12 à y être inscrits, dont 5 joueurs de l’actuelle
Nationale 2. « On a toujours donné la chance aux
jeunes du territoire, explique Pierre Gauthier, le
président de notre Unité de Formation. C’est notre
formation fétiche avec des ateliers spécifiques
autour du sport, mais aussi de l’après football ».

Néanmoins, parce que le temps passe et que
les attentes évoluent, la philosophie s’affine. Le
maillage territorial est devenu une réalité. « Des
passerelles existent avec les autres UFA, reprend
Pierre Gauthier. On s’entend vraiment bien,
nous sommes complémentaires et dans une
logique de bassin de vie. Ainsi, cette année,
on a envoyé des jeunes en BPJEPS à Mâcon
ou en Titre Pro Marketing Sportif au DFCO».

Ceci dit, notre UFA souhaite aujourd’hui
diversifier son champ d’action.

« Nous sommes un acteur de la vie locale. On souhaite s’y impliquer au maximum, notamment dans les
écoles du bassin louhannais où nous sommes
déjà bien présents, et dans le monde associatif
d’une façon plus large. L’idée est de toucher les
autres clubs pour les amener à nos formations
en apprentissage. On souhaite faire évoluer tout
cela, dépasser les clivages sportifs ou les guerres
de clocher ».

Un choix assumé

En ce sens, les ambitions de Louhans Cuiseaux
Formation by FORMAPI sont là : «Nous allons
essayer de lancer un CPJEPS à la rentrée, la
demande est faite, on attend. Nous voulons
aussi creuser pour développer le sport santé,
aller dans les entreprises, il y a là des débouchés
extraordinaires pour nos apprentis. Idem vis-à-vis
des collectivités, nous devons nous appuyer sur
elles pour rebondir après la crise».

Décoller l’étiquette, s’ouvrir à d’autres horizons,
penser football mais également au féminin…
Mine de rien, Pierre Gauthier secoue bel et
bien le cocotier louhannais. Et assume : « C’est
une obligation pour nous d’aller vers ces champs
nouveaux, notre développement et celui des
formations du sport en alternance passe
obligatoirement par là ». Au pied du stade de
Bram, la révolution est en marche.