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L’apprentissage dans le sport

Découvrez comment des formations telles que le BPJEPS (mais pas que) permettent d’acquérir des compétences professionnelles indispensables dans ce domaine. Explorez les avantages de l’alternance et de l’apprentissage. 

Quel est le rôle de l’apprentissage ? Quel est son impact dans les métiers du sport ?

L’apprentissage est un dispositif particulièrement adapté aux métiers de l’animation et du sport. Il se caractérise en effet par une bonne insertion professionnelle des apprenti(e)s de ces champs, avec un taux d’employabilité et de réussite aux examens important, ainsi que par un faible taux d’abandon en cours de formation. Tous les diplômes d’Etat professionnels Jeunesse et Sports des champs de l’animation et du sport sont accessibles par la voie de l’apprentissage.

En 2022, l’apprentissage dans le sport et l’animation a atteint un nouveau niveau historique. Avec plus de 24 800 stagiaires justifiant du statut d’apprenti(e). Soit une progression de +31 % par rapport à 2021. Près de 13 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont débuté pour des jeunes préparant un diplôme d’Etat professionnel des secteurs de l’animation ou du sport (CPJEPS, BPJEPS, DEJEPS, DESJEPS). Soit 27 % de plus qu’un an auparavant et 8 fois plus qu’en 2015.

Le Gouvernement a souhaité poursuivre en 2023 et 2024 sa politique de développement du dispositif. Des aides exceptionnelles pour les employeurs ont ainsi été prolongées jusqu’à la fin de l’année 2024. Les moyens de financement des contrats signés pour les collectivités territoriales ont été renforcés via le CNFPT.

La promotion de l’apprentissage s’inscrit dans le cadre de la feuille de route pour le développement de l’emploi et l’insertion par et dans le sport signée le lundi 7 novembre 2022 par Amélie OUDÉA-CASTÉRA, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Olivier DUSSOPT, Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, et Carole GRANDJEAN, Ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnelle.

À lire : https://formapi.fr/metiers-du-sport-une-filiere-davenir/

1 May 2024

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Quel est l’intérêt de l’apprentissage ?

Le contrat d’apprentissage offre la possibilité :

  1. d’obtenir un diplôme du CAP au Master ou titre d’ingénieur(e)
  2. d’acquérir une expérience professionnelle recherchée et valorisante, mêlant théorie et pratique, l’apprentissage a la faveur des entreprises qui lui reconnaissent une employabilité supérieure aux autres formations
  3. de percevoir un salaire qui varie de 27 % à 100 % du SMIC en fonction de l’âge et de l’ancienneté dans le contrat
  4. de bénéficier du statut de salarié avec un contrat de travail et donc de bénéficier des dispositions légales et conventionnelles applicables au personnel de l’entreprise (horaires de travail, convention collective, protection sociale, règlement intérieur…)
  5. de suivre une formation de qualité assurée conjointement par des enseignant(e)s dans les Centres de Formation d’Apprentis (CFA) et des maîtres d’apprentissage dans l’entreprise
  6. d’avoir accès à un très large choix de métiers dans des secteurs d’activité aussi variés que la gastronomie, l’automobile, la parfumerie, l’électronique, l’informatique, la vente, les industries graphiques, les travaux publics, la gestion, le multimédia…
  7. de s’insérer dans le monde professionnel rapidement : 89 % des apprenti(e)s deFORMAPI trouvent un emploi dans les 3 mois qui suivent leur sortie de formation (chiffres pour la promotion 2022-2023)
  8. mais aussi, pour ceux qui le souhaitent, de poursuivre ses études à l’issue de son cursus en apprentissage, de faire un séjour professionnel de 6 mois dans un pays de l’Union européenne en bénéficiant d’une bourse ou encore d’intégrer le marché du travail.

 

Pour mieux comprendre : https://formapi.fr/10-bonnes-raisons-de-choisir-l-alternance/

L’alternance : un atout pour le secteur du sport

Pour travailler dans le sport, il semble donc que la voie de l’apprentissage soit à favoriser dans le but de s’assurer de véritablement trouver un emploi à l’issue de ses études, notamment dans les filières du marketing sportif, du management ou de la stratégie.

Pour parvenir à travailler dans le secteur sportif en apprentissage, il faut s’inscrire à une formation dans le sport, en fonction de ses propres affinités. FORMAPI vous propose une liste complètes de tous ses diplômes dans le secteur du sport, 100 % en alternance. Les établissements ouvrent ces cursus de choix aux étudiant(e)s détenteur(rice)s d’un baccalauréat et les accompagnent parfois jusqu’à l’obtention d’un diplôme de niveau 7. Les participant(e)s à ces formations disposent donc jusqu’à cinq ans pour travailler en apprentissage dans le sport, avant de se lancer et d’obtenir un emploi dans le domaine. C’est une excellente option pour faire carrière dans le domaine sportif.

Travailler en apprentissage dans le sport, c’est la clé de l’insertion professionnelle dans le secteur et un excellent moyen de parfaire son profil de compétences :

  • Expérience professionnelle immédiate : les apprenti(e)s bénéficient d’une plongée directe dans le secteur sportif, ce qui leur permet de comprendre les exigences du terrain et de développer un réseau professionnel ;
  • Rémunération durant la formation : contrairement aux parcours académiques traditionnels, les apprenti(e)s sont rémunéré(e)s pour leur travail ;
  • Transition facilitée vers le marché du travail : grâce aux liens étroits avec les entreprises et à l’expérience acquise, les transitions vers des postes à temps plein après l’obtention du diplôme sont souvent plus fluides et plus rapides ;
  • Développement de compétences adaptées : l’alternance permet de développer des compétences spécifiquement adaptées aux besoins de l’industrie, ce qui est particulièrement pertinent dans le domaine sportif où les compétences pratiques sont cruciales.

 

Quelle formation d’état pour travailler dans le sport ?

Trois diplômes délivrés par le Ministère des Sports donnent accès aux métiers de l’animation ou de l’encadrement du sport : le BPJEPS, le DEJEPS et le DESJEPS. Allant du niveau 4 au niveau 6, ils sont à choisir en fonction de son parcours sportif, scolaire et professionnel. 

 

Le rôle des Centres de Formation d’Apprenti(e)s

Le CFA a l’obligation d’accompagner tou(te)s les candidat(e)s à l’apprentissage dans la construction de leurs projets professionnels, comme dans la recherche d’un employeur. Il a pour mission d’informer les apprenti(e)s sur leurs droits et devoirs durant la formation. Au besoin, votre CFA pourra vous aider à résoudre des difficultés d’ordre social et matériel, comme accéder à certaines aides, améliorer votre intégration si vous êtes en situation de handicap…

Le CFA joue donc un rôle essentiel dans toutes les étapes du parcours de formation en alternance de l’apprenti(e). Il peut aussi intervenir dans les cas de ruptures du contrat, d’abandons ou d’échecs aux examens.

 

Le rôle du maître d’apprentissage

Le maître d’apprentissage joue un rôle important car il(elle) est responsable de la formation pratique au sein de la structure qui vous emploie et aussi l’interlocuteur(rice) privilégié(e) du CFA. Il(elle) est chargé(e) de :

  • vous accompagner dans la structure qui vousemploie,
  • de vous former au métier que vous préparez,
  • de contribuer à la bonne acquisition des connaissances et des compétences requises pour obtenir le titre/diplôme préparé.

 

Votre maître d’apprentissage peut être l’employeur ou un(e) salarié(e) volontaire, à condition d’être majeur, de présenter les compétences pédagogiques nécessaires et de justifier d’une expérience professionnelle suffisante. Il(elle) est désigné(e) dans le contrat et ne pourra pas former plus de deux apprenti(e)s en même temps, sauf exception en cas d’échec.

En savoir plus ? https://formapi.fr/entretenir-une-bonne-relation-avec-son-maitre-dapprentissage/

 

Quelle est la différence entre STAPS et BPJEPS ?

Le BPJEPS étant équivalent à un diplôme d’état de niveau 4, il s’adresse principalement aux personnes qui se destinent à devenir éducateur(rice) multisports ou coach sportif(ve). La formation STAPS permet d’obtenir un diplôme d’État de niveau 6, elle est donc à privilégier si vous souhaitez exercer des métiers plus spécifiques, comme éducateur(rice) spécialisé(e) dans le sport adapaté et de santé, dans le management sportif, dans l’éducation et la motricité… Une poursuite d’étude jusqu’au niveau 7 est également possible. Retrouvez toutes nos formations universitaires dans le sport sur notre page dédiée

 

Quelle alternative à STAPS ?

Une alternative aux études STAPS pourrait être de se tourner vers des formations de niveau 4, 5 ou 6 comme les BPJEPS, DEJEPS et DESJEPS. Ces diplômes sont plus généralistes et permettent de s’orienter dans la pratique d’un sport en particulier. 

Découvrez-en plus dans notre article dédié à ce sujet : Formations dans le sport : il n’y a pas que STAPS ! – Formapi

 

Quel âge pour faire un BPJEPS ?

Pour pouvoir s’inscrire en BPJEPS il faut généralement avoir au moins 18 ans au début de la formation, bien que l’âge requis puisse varier selon les centres de formation et les spécialités. Contactez la structure dans laquelle vous souhaitez vous inscrire pour obtenir toutes les précisions concernant le diplôme que vous souhaitez préparer.

Pour plus d’informations, contactez-nous directement !

 

Les offres de formation du ministère des Sports

Le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques a la responsabilité de définir les grands objectifs de la politique nationale du sport, d’en fixer le cadre juridique et de veiller au respect de l’intérêt général. Des mesures spécifiques pour booster l’apprentissage sont prévues dans le cadre du plan 1jeune1solution : une aide financière exceptionnelle pour les entreprises et pour les CFA, un financement exceptionnel pour garantir la formation et investir dans des équipements numériques…

Pour accompagner l’apprentissage dans les métiers du sport et de l’animation, le Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports propose des outils d’information à destination des jeunes et des employeurs : https://www.sports.gouv.fr/

 

Les bénéfices de l’apprentissage pour une prise de poste réussie

L’alternance permet de se former à un métier, de s’imprégner de la culture professionnelle et de la vie de l’entreprise. Pour cela, l’étudiant(e) alterne des périodes théoriques (école, université, etc.) et pratiques (en entreprise). Grâce à ces périodes pratiques, l’étudiant(e) bénéficie d’un véritable statut de salarié(e). Il(elle) a ainsi une première expérience solide dans le monde du travail. De quoi séduire les recruteur(rice)s qui en font aujourd’hui un des critères n°1.

D’ailleurs, l’alternance est un type de contrat de plus en plus valorisé par les jeunes. C’est ce que montrent les chiffres des dernières années. Via une nouvelle campagne de communication, le gouvernement s’est d’ailleurs fixé l’objectif de 1 million d’apprentis d’ici 2027.  Ce n’est pas sans compter sur les effets de la réforme de l’apprentissage de 2018. En effet, cette dernière a marqué la naissance de la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Dans ce texte, on donne une attention particulière aux contrats d’alternance qui permettent une insertion professionnelle rapide des jeunes diplômé(e)s.

Une majorité d’entre elleux ont la chance d’être embauché(e)s à la sortie de leurs études par l’entreprise avec laquelle il(elle)s étaient en contrat d’apprentissage. Une enquête de 2020 menée par ISCOD et YouGov est particulièrement éloquente à ce sujet, puisque 81 % des recruteur(rice)s déclarent avoir embauché un(e) alternant(e) en CDD ou en CDI à la fin de son contrat ! L’augmentation du nombre de contrats d’alternance est devenue synonyme d’employabilité chez les jeunes, population particulièrement touchée par le chômage ces dernières années.

 

Quelle rémunération en apprentissage ?

Au 1er janvier 2024, la grille de salaire des alternant(e)s a augmenté. En effet, les minima de rémunération des contrats d’apprentissage et de professionnalisation sont fixés sur le montant du SMIC. Or, ce dernier a été revalorisé à hauteur de 1,13 % le 1er janvier 2024. Il est passé de 1 383,08€ à 1 398,69€ net par mois, soit une augmentation de 16€ net.

Depuis le mois de janvier 2024, le salaire minimum d’un(e) alternant(e) de 16 ans, en première année de formation, s’élève donc à 477,07€ brut par mois. Le salaire d’un(e) alternant(e) en 3e année âgé(e) de 21 ans est quant à lui de 1 090,97€ brut par mois. Être alternant(e), c’est aussi tendre vers une autonomie financière.

Précisément, la rémunération de l’apprenti(e) est définie en fonction de l’âge et du niveau de qualification à la signature du contrat. Pour les moins de 26 ans, cette dernière varie entre :

  • 27 % à 78 % du SMIC pour le contrat d’apprentissage ;
  • 55 % à 80 % du SMIC pour le contrat de professionnalisation.

 

Les apprenti(e)s de 26 ans et plus sont obligatoirement rémunérés à hauteur de 100 % du SMIC.

Information : https://formapi.fr/recruter-un-apprenti/

 

Quelles sont les aides pour les employeurs ?

Recruter un(e) apprenti(e) présente de nombreux avantages pour une entreprise. En formant un(e) apprenti(e) en complément des enseignements dont il(elle) bénéficie en CFA, l’employeur accède à des compétences nouvelles et à des profils adaptés à ses besoins spécifiques. Le coût de la formation est pris en charge par votre opérateur de compétences (OPCO). Dans certains cas, bien que minoritaires, un reste à charge peut être payé au CFA par l’entreprise.

Il existe plusieurs aides valorisant l’engagement des entreprises faisant le choix de l’apprentissage :

 

Pour encourager le recrutement d’apprenti(e)s en situation de handicap et préparer l’adaptation de son poste de travail, une aide de 4 000 € maximum est versée par l’Agefiph à l’entreprise pour l’embauche d’une personne en situation de handicap en contrat en apprentissage. Pour en savoir plus sur les modalités relatives à cette aide rendez-vous sur le site de l’Agefiph.

Pour faire une estimation des aides financières dont vous pouvez bénéficier pour le recrutement d’un(e) apprenti(e) : https://formapi.fr/recruter-un-apprenti/

 

Un(e) sportif(ve) de haut-niveau peut-il(elle) être apprenti(e) ?

La réponse est oui, mais il existe des spécificités relatives à ce statut de sportif de haut niveau dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. Le législateur y a consacré une section entière au sein du chapitre II du Titre II « Le contrat d’apprentissage », intitulé « aménagements en faveur des sportifs de haut niveau (Articles R6222-59 à R6222-65) ». Déjà, la règle du plafond d’âge d’entrée en apprentissage ne s’applique plus.

Ensuite, la durée du contrat d’apprentissage peut être portée à 4 ans, soit prolongée d’un an (Article R6222-60 du Code du travail). À noter que dans ce cas, la rémunération pour la quatrième année sera identique à celle perçue lors de sa troisième année de contrat. La durée par semaine peut elle aussi être adaptée, pour faire face aux exigences sportives de l’apprenti(e). Cela permet de conclure un contrat d’apprentissage en temps partiel. Dans le cas d’un contrat d’apprentissage conclu à temps partiel pour un(e) sportif(ve) de haut niveau, la rémunération minimale réglementaire pourra de fait être proratisée. L’employeur peut évidemment choisir d’attribuer une rémunération plus avantageuse pour son apprenti(e).

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