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Alternance : comment trouver son entreprise en urgence ?

Il est possible de commencer une alternance sans avoir encore trouvé d’entreprise, les étudiant(e)s ont jusqu’à 3 mois après le début de la formation. Certains employeurs continuent à chercher des candidat(e)s à la fin de l’été et en automne. Il est donc tout à fait réalisable de trouver une alternance en quelques semaines, voire en quelques jours. Pour dénicher une alternance en urgence, l’accent doit être mis sur les compétences, la connaissance de l’entreprise et, surtout, la personnalité. Souvent, ce ne sont pas uniquement les savoir-faire qui comptent aux yeux des recruteur(se)s, mais également la personne elle-même. Il est essentiel de retravailler les candidatures, de postuler massivement et de se faire confiance.

 

Conseils de base pour trouver une alternance

Pour maximiser les chances de trouver une alternance, plusieurs stratégies clés sont recommandées par les expert(e)s :

  1. Commencer les recherches tôt : Il est conseillé de débuter les recherches au moins trois mois avant la date prévue de début de l’alternance. Cela permet de se préparer en amont et d’éviter la précipitation.

  2. Définir un projet professionnel clair : Avant de postuler, il est crucial de cibler les secteurs et types d’entreprises qui correspondent le mieux à ses aspirations professionnelles. Cela aide à envoyer des candidatures plus pertinentes et convaincantes.

  3. Utiliser et élargir son réseau : Le réseautage est essentiel dans la recherche d’alternance. Parler de sa recherche autour de soi, participer à des événements professionnels et utiliser LinkedIn pour se connecter avec des professionnel(le)s du secteur peut ouvrir des opportunités cachées.

  4. Personnaliser chaque candidature : Chaque CV et lettre de motivation doivent être adaptés à l’entreprise et au poste visé. Il est important de montrer que l’on a fait des recherches sur l’entreprise et que l’on est motivé(e) par le poste.

  5. Solliciter les services de son établissement : Les services carrières des établissements d’enseignement sont souvent bien connectés avec les entreprises locales et peuvent fournir des conseils précieux, des simulations d’entretien et des opportunités spécifiques aux étudiant(e)s.

  6. Préparation aux entretiens : Une fois un entretien obtenu, la préparation est essentielle. Cela inclut la recherche sur l’entreprise, la préparation de réponses aux questions courantes et l’entraînement pour être clair(e) et confiant(e) lors de l’entretien.

  7. Persévérance et adaptabilité : La recherche d’une alternance peut être longue et parfois décourageante, mais il est important de persévérer, de relancer les recruteur(se)s et d’ajuster sa stratégie si nécessaire. Les refus doivent être vus comme des opportunités pour améliorer ses démarches.

Ces conseils devraient aider à structurer une recherche d’alternance efficace et à augmenter les chances de succès. Mais qu’en est-il si la formation est sur le point de commencer et qu’on n’a toujours pas d’alternance ?

1 May 2024

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Trouver une alternance en urgence

Pour trouver une alternance en urgence, plusieurs stratégies clés se distinguent :

  1. Réseautage actif : Le réseau personnel et professionnel joue un rôle crucial. Informer les contacts proches (ami(e)s, famille, ancien(ne)s collègues) de la recherche d’une alternance peut ouvrir des opportunités non publiées. Les plateformes comme LinkedIn sont également utiles pour établir des connexions avec des professionnel(le)s du secteur ciblé​.

  2. Candidatures spontanées : Envoyer des candidatures directement aux entreprises, même si elles n’ont pas d’offres publiées, est une stratégie efficace. Cela démontre de la proactivité et peut révéler des opportunités insoupçonnées​, ce qu’on appelle le marché caché de l’emploi.

  3. Utilisation des plateformes spécialisées : Des sites comme Indeed, France Travail ou des portails spécifiques à l’alternance offrent un large éventail d’annonces. Il est recommandé de bien cadrer sa recherche pour éviter de se disperser et de cibler les offres qui correspondent réellement aux compétences et ambitions​.

  4. Personnalisation des candidatures : Dans une situation d’urgence, il est essentiel de personnaliser chaque candidature. Cela inclut d’adapter le CV et la lettre de motivation à l’entreprise et au poste visé, en montrant clairement comment les compétences correspondent aux besoins de l’entreprise​.

  5. Participation à des événements de recrutement : Participer à des forums, salons de l’emploi et autres événements dédiés permet de rencontrer directement des recruteur(se)s et de se faire remarquer​.

En suivant ces conseils, il est possible d’augmenter significativement les chances de décrocher une alternance même en situation d’urgence. L’important est de rester persévérant(e), organisé(e) et de ne pas hésiter à relancer les recruteur(se)s après une candidature. FORMAPI développe chacun de ces conseils dans ce blog complet sur le sujet.

1. Réseautage actif

Le « réseautage actif » est une stratégie cruciale pour le développement de carrière, consistant à établir et à cultiver des relations professionnelles de manière proactive. Cela implique non seulement de créer des connexions, mais aussi de maintenir et de renforcer ces relations en offrant de la valeur à son réseau, que ce soit en partageant des informations pertinentes, en offrant son expertise ou en facilitant des introductions. Utiliser des plateformes comme LinkedIn, participer à des événements de l’industrie et rejoindre des associations professionnelles sont des moyens efficaces de construire un réseau solide. L’objectif est de créer des relations mutuellement bénéfiques qui peuvent soutenir ses objectifs professionnels, que ce soit pour trouver un emploi, obtenir des conseils ou simplement rester informé(e) des tendances du secteur​.

Le réseautage actif demande également de la persévérance et de la patience : il est important de suivre régulièrement ses contacts après une première rencontre, de rester en contact et de montrer un intérêt sincère pour leur travail et leurs réalisations. Ce suivi régulier aide à maintenir la relation active et peut permettre de se placer en tête de liste lorsqu’une opportunité se présente. En outre, participer à des entretiens informels et s’engager dans des discussions au sein des groupes professionnels peut également ouvrir des portes à de nouvelles opportunités de carrière​.

LinkedIn est un réseau idéal pour faire du réseautage actif, se mettre en avant et ainsi trouver une alternance. Il est primordial de toujour tenir à jour son profil. La plateforme offre la possibilité de se créer des altertes pour des alternances ou des offres d’emploi spécifiques, afin de faire preuve de réactivité. Un atout à ne pas négliger.

 

2. Les candidatures spontanées : une réelle opportunité

Envoyer des candidatures spontanées est une autre stratégie efficace, surtout lorsqu’il s’agit de démontrer sa proactivité. Même si une entreprise n’a pas publié d’offre, envoyer directement un CV et une lettre de motivation peut révéler des opportunités cachées. Cette approche proactive montre aux employeurs potentiels un réel intérêt et peut faire la différence dans la découverte d’une alternance.

Un certain nombre d’entreprises ne publient pas d’annonces pour recruter, ce qui constitue le marché caché de l’emploi. Pour y accéder, l’envoi de candidatures spontanées est indispensable. Cette démarche peut se faire en cherchant le contact de l’entreprise sur son site. Tous les moyens sont bons : si un numéro de téléphone ou une adresse mail ne sont pas disponibles, les réseaux sociaux peuvent être utilisés.

 

3. Tirer partie des plateformes spécialisées

Explorer les sites d’offres d’emploi

Il ne faut pas se reposer entièrement sur le CFA ou l’école pour trouver une entreprise d’accueil. En plus des jobs boards classiques (Pôle emploi, Indeed, Monster…), les relais d’information tels que les CCI, les chambres de métiers et d’artisanat, qui disposent souvent de bourses de l’alternance, sont à explorer. Il serait dommage de négliger les PME dans le processus de prospection.

Si beaucoup d’annonces sont disponibles sur les sites d’offres d’emploi comme Indeed.fr, keljob.fr, letudiant.fr, pole-emploi.fr… les sites internet des entreprises ne doivent pas être négligés non plus, car la plupart affichent un espace dédié au recrutement. Il existe également de nombreuses plateformes d’annonces d’emploi dédiées aux offres en alternance comme, entre autres :

 

Considérer les offres en alternance de la fonction publique

Les entreprises du secteur privé ne sont pas les seules à proposer des contrats en alternance. Les mairies, communautés de communes, départements, régions, hôpitaux, ministères, préfectures et établissements publics offrent également des contrats d’apprentissage. Le site www.emploi-territorial.fr par exemple regroupe des offres dans le secteur public.

 

4. Personnaliser sa candidature

Réécrire son CV

Il est possible que le CV et la lettre de motivation soient trop standards ou pas adaptés à l’entreprise visée. Ces deux outils, essentiels, doivent être différents et plus attrayants que ceux envoyés précédemment. Le(a) recruteur(se) doit comprendre ce qui motive réellement. Il est également utile d’ajouter une date limite pour trouver une entreprise d’accueil.

Avant tout, le CV doit être à jour. Ne pas y inscrire les dernières informations concernant son parcours ou ne pas mettre à jour son statut peut être rédhibitoire. Canva, par exemple, propose des templates pour créer un CV. Une fois les renseignements nécessaires inscrits, il est important de personnaliser le CV pour le poste convoité et d’ajouter des données pertinentes. En résumé, le CV doit être précis, original, sans pour autant en faire trop.

Un CV vidéo : oui, mais seulement s’il est de qualité

Le CV vidéo peut permettre de se démarquer des autres candidat(e)s, à condition qu’il soit bien réalisé. Même si le support vidéo est moins conventionnel que le papier, le contenu doit permettre au(à la) recruteur(se) d’avoir le même niveau d’information qu’un CV papier. Toutefois, envoyer un CV vidéo ne dispense pas d’ajouter un CV papier dans le mail de candidature, preuve de versatilité et d’adaptation à tous les formats de communication. Mais aussi, dans le cas où les décideur(se)s seraient attaché(e)s aux supports dits plus traditionnels.

Réécrire la lettre de motivation

Il est également crucial de personnaliser la lettre de motivation. Rien n’est plus désagréable pour un(e) recruteur(se) que de recevoir une lettre contenant le nom d’une autre entreprise ou mentionnant un mauvais poste. Il faut donc vérifier les informations intégrées dans la lettre et envoyer la bonne au bon destinataire. Pour la personnaliser au mieux, quelques détails sur le poste ou l’entreprise convoités peuvent être précisés. Cela montre au(à la) recruteur(se) que des recherches ont été effectuées sur l’offre.

La plupart des DRH préfèrent recevoir une lettre écrite à l’ordinateur, plus claire et plus aérée. Les écritures illisibles sont à éviter et les fautes d’orthographe sont rédhibitoires dans une lettre de motivation, des outils permettent de relire et de corriger les textes, ils sont un atout à ne pas négliger.

 

5. Participer à des événements de recrutement

Participer à des événements de recrutement tels que les forums et salons de l’emploi permet de rencontrer directement des recruteur(se)s et de se démarquer de manière plus personnelle. Ces interactions directes offrent une occasion unique de faire bonne impression, de poser des questions sur les attentes du poste et d’accéder à des offres cachées non publiées en ligne. De plus, ces événements rassemblent non seulement des recruteur(se)s mais aussi d’autres professionnel(le)s, offrant ainsi des opportunités précieuses de réseautage.

Maximiser son impact lors de ces événements 

  • Préparation en amont : Avant de participer, il est crucial de se préparer en se renseignant sur les entreprises présentes et leurs offres d’alternance. Préparer un pitch rapide de son parcours et de ses compétences pour capter l’attention des recruteur(se)s est primordial.

  • Matériel professionnel : Avoir des copies de son CV à jour et même une carte de visite avec ses coordonnées professionnelles. Le plus ? Un lien vers son profil LinkedIn.

  • Suivi post-événement : Après le salon, il faut s’assurer de garder contat avec les professionnel(le)s rencontré(e)s. Envoyer des e-mails de remerciement, ajouter les recruteur(se)s sur LinkedIn, les relancer pour montrer son sérieux et son intérêt pour les opportunités discutées… S’assurer de marquer les esprits en somme.

Participer activement à ces événements de recrutement peut significativement augmenter sess chances de trouver une alternance, car cela permet de se présenter sous son meilleur jour, de découvrir des opportunités exclusives et de renforcer son réseau professionnel.

 

Miser sur l’entretien

Être retenu(e) pour passer un entretien est une chose, mais le réussir en est une autre. Pour assurer lors de cet échange, il y a quelques méthodes qui peuvent faire la différence. D’abord, travailler sa présentation est essentiel. Une tenue correcte est indispensable, même si le costume accompagné de la cravate (ou le tailleur) n’est pas nécessaire. Ensuite, préparer son discours pour anticiper les questions du recruteur et y répondre de manière claire et détaillée. Il est possible d’aborder les compétences professionnelles, les soft skills, et ce qui a permis de les acquérir. Un autre point essentiel est de se renseigner sur l’entreprise. Se rendre à un entretien sans être informé(e) sur l’histoire, l’activité et les valeurs de celle-ci est à éviter. Retenir quelques chiffres clés permet de faire bonne impression.

Voici un exemple de questions à préparer pour un entretien d’embauche :

Questions sur le poste et les responsabilités :

  • Quels sont les principaux objectifs de ce poste ?
  • Quels seraient mes projets ou missions les plus urgents ?
  • Comment se déroulera la formation sur les outils et les méthodes de travail utilisés dans l’entreprise ?
  • Comment s’organise le travail en équipe ici ?
  • Y a-t-il des attentes spécifiques en termes de performance pour cette alternance ?

 

Questions sur l’entreprise :

  • Pouvez-vous m’en dire plus sur la culture de l’entreprise ?
  • Quelles sont les valeurs clés de l’entreprise ?
  • Quels sont les principaux défis auxquels l’entreprise fait face actuellement ?
  • Quelles sont les perspectives d’évolution à long terme dans cette entreprise ?
  • Comment l’entreprise soutient-elle le développement professionnel de ses employé(e)s et alternant(e)s ?

 

Questions sur l’encadrement et le suivi :

  • Qui sera mon(a) tuteur(rice) ou superviseur(se) direct pendant cette alternance ?
  • À quelle fréquence aurai-je des retours sur mon travail ?
  • Comment l’entreprise gère-t-elle les évaluations et les suivis d’apprenti(e)s ?
  • Y a-t-il des formations internes prévues pour les alternant(e)s ?
  • Quelle est la politique de l’entreprise en matière de mentorat ?

 

Questions sur le processus de recrutement :

  • Quand puis-je espérer recevoir une réponse suite à cet entretien ?
  • Y a-t-il d’autres étapes dans le processus de recrutement ?
  • Quelles sont les qualités que vous recherchez en priorité chez un(e) candidat(e) pour ce poste ?
  • Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans mon profil ?
  • Comment est évalué le succès d’une alternance au sein de votre entreprise ?

 

Questions sur l’environnement de travail :

  • Pouvez-vous décrire l’environnement de travail ici ?
  • Quels sont les horaires de travail pour ce poste ?
  • Y a-t-il des événements d’équipe ou des activités de team-building ?
  • Comment l’entreprise gère-t-elle le bien-être de ses employé(e)s ?
  • Existe-t-il des possibilités de télétravail pour ce poste ?

 

Ces questions montrent non seulement un réel intérêt pour le poste et l’entreprise, mais elles permettent également de recueillir des informations cruciales pour évaluer si l’entreprise est en adéquation avec vos attentes.

 

Un dernier conseil : comment (bien) parler de soi ?

Il est recommandé d’être précis(e) et concret(ète) en s’appuyant sur des réalisations. Les faits sont plus efficaces que les grands discours. Les verbes tels que « je pense », « j’imagine » ou « je peux » sont à proscrire au profit de verbes d’action comme « je fais » ou « j’ai réalisé ».

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