Portrait : Théo CHAPILLON, son dada le hip-hop

Déc 22, 2020 | Actualités, Portrait | 0 commentaires

Le hip-hop, Théo est tombé dedans quand il était petit. Par hasard ou presque. «J’avais huit ans, c’était lors du festival Chalon dans la Rue, j’ai été fasciné!». Illico, il s’inscrit alors dans une école de danse et s’adonne au breakdance avant d’intégrer – carrément – le conservatoire de Châlon-sur-Saône qui venait d’ouvrir une classe hip-hop l’année de ses 14 ans. Théo Chapillon a désormais quinze années de pratique hip-hop derrière lui. Professeur de danse, chorégraphe et danseur au sein de la compagnie «Tout Simplement Nous», il anime des ateliers dans les centres de vacances chaque été. Son credo ? Faire découvrir le hip-hop à un maximum de publics. De tous âges et de tous milieux.

THÉO CHAPILLON,

LA PASSION COMME MOTEUR

A 24 ans, le pensionnaire deMâcon rêve de préparation physique dans le domaine du moto-cross. Normal, il est lui-même un grand champion.

La passion, c’est l’essence même de Théo Chapillon. A 24 ans, tout ce que le Châlonnais a entrepris dans sa vie, il l’a fait à travers ce moteur-là. Passionné de hip hop (lire par ailleurs), il devient professeur, danseur et chorégraphe. Passionné de moto-cross, il est double champion de Bourgogne, participe au championnat de France MX2 et rêve, demain, d’en faire son métier…

C’est dans cet objectif qu’il a empoigné, cette année, le guidon dedu côté de notre UFA de Mâcon…où il prépare un BPJEPS Activités de la Forme option Haltérophilie et Musculation.

Dis, Théo, on est loin de la moto là non? Après un fou rire, il s’explique :

«Moi, ce que je veux, c’est transmettre ma passion, mon savoir et obtenir, à terme, un DE spécifique d’entraîneur de moto-cross, sur tout ce qui concerne notamment la préparation physique. Pour y parvenir, je veux obtenir mon BPJEPS puis enchaîner par une certification au centre d’expertise de la performance à Dijon, avant d’aller au DE». Sa piste est donc déjà toute tracée. Et ce depuis tout petit déjà. «Mes parents sont motards tous les deux… renchérit Théo. A 3 ans et demi, mon père m’avait dit que si j’arrivais à faire du vélo sans roulettes, il m’achetait une moto. Quelques jours après, j’avais enlevé les roues de côté…Et il m’a acheté ma première moto!».

Homme de challenge, homme de compétition, homme de transmission, Théo vit sa vie sur les chapeaux de roue. Sa rencontre avec Formapi et le monde de l’apprentissage dans les métiers du sport est de la même veine. «J’ai voulu m’inscrire au CREPS mais j’ai raté les tests d’un cheveu, je ne m’étais pas forcément très bien préparé….Alors quand j’ai vu qu’il y avait la même formation à Mâcon, j’ai foncé. Et là, je me suis donné les moyens de réussir. L’alternance me convient bien et est tout sauf une contrainte. Moi, de toute façon, je marche au plaisir! Et de toute façon, je sais où je vais aller….».