En plein essor depuis plusieurs années, le secteur du sport offre toute une panoplie de métiers. Au-delà de l’aspect purement sportif, les apprenants sont de plus en plus nombreux à opter pour cette voie, dédiée le plus souvent à l’organisation d’événements fédérateurs et vecteurs de vivre-ensemble. Reste que les métiers du sport sont extrêmement séduisants. Du commerce à la distribution en passant par le marketing, la communication et l’organisation d’événements, ils brassent de très nombreuses compétences.
En France, l’accès au métier d’encadrant sportif est réglementé pour garantir la sécurité des usagers. Il est conditionné à la détention de qualifications professionnelles certifiées par l’État ou les branches et fédérations sportives. La diversification des disciplines et des pratiques a entraîné celle des diplômes et des spécialités, si bien que ce sont plus de 1 000 certifications qui coexistent aujourd’hui sur le marché de la formation.
Très largement publics et associatifs, les emplois du sport évoluent fortement avec une montée importante des indépendants. On note une augmentation de 23 % du nombre d’emplois entre 2008 et 2016.
Côté métiers, la vision restreinte aux seules fonctions d’encadrement n’a plus cours. Les métiers « techniques » – du kiné au designer – et les métiers « transversaux » allant de la communication à la gestion ont d’ailleurs le vent en poupe. Ils participent à la structuration, dans son ensemble, du monde sportif.
Au-delà du fait d’être plus fidèle à la réalité des pratiques, cette vision élargie des métiers du sport permet de penser autrement les compétences mobilisées par les personnes qui occupent et occuperont un emploi du sport.
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La palette des métiers du sport est donc large. Il n’est pas nécessaire de pratiquer à haut niveau ou d’exceller dans une discipline sportive pour rejoindre ce secteur.
Emblématiques de la compétition, les sportifs de haut niveau et professionnels constituent pourtant une minorité « d’élus » dans chaque discipline. Autour d’eux gravitent différents spécialistes qui contribuent à leur performance, à leur santé et aussi à leur notoriété. Agents, arbitres, commentateurs sportifs, médecins du sport, préparateurs physiques…
Les moniteurs et les éducateurs sont dans la transmission d’une discipline sportive, de ses règles et de ses valeurs auprès de publics variés (enfants, adultes, seniors, personnes en situation de handicap, etc.). Ils allient technicité, pédagogie et sécurité.
Les professeurs d’EPS (éducation physique et sportive), eux, enseignent le sport aux élèves de collèges et de lycées.
Enfin, il y a tous ceux qui s’occupent de gérer et de promouvoir la pratique sportive professionnelle ou amateur. Agents de développement sportif, journalistes sportifs, responsables événementiel, directeurs de structure… Sans oublier les professionnels qui s’attachent à vendre le matériel ou à l’adapter pour gagner en confort, sécurité ou esthétique. Vendeurs d’articles de sport, ergonomes, directeurs de magasin…
Toutes activités confondues, le secteur représente plus de 200 000 emplois. Les principaux employeurs sont l’État, les régions et les villes, les clubs, les fédérations et autres associations sportives, les centres de vacances, les salles de remise en forme. Mais aussi les enseignes spécialisées, les fabricants d’articles et d’équipement de sport, les médias…
L’enseignement représente un volume d’emplois important. Il y a actuellement près de 37 000 enseignants d’EPS dans le secteur public et privé en 2020-2021. En termes de concours de recrutement, 670 postes étaient ouverts au CAPEPS externe en 2021. Toutefois les candidats sont nombreux : 5 445 candidats se sont présentés aux épreuves en 2021.
Avec l’engouement du public pour le sport de loisir, de nature et de bien-être, des places sont à prendre. Dans l’animation sportive, le coaching, la gestion, le management…
Le sport adapté se développe, concernant les seniors, les personnes malades, en situation de handicap ou en difficultés sociales.
Deux autres créneaux sont également porteurs. Le premier : la fabrication et la vente d’équipements sportifs. Le second : l’événementiel qui offre de nouveaux débouchés dans l’organisation et la promotion de projets.
De la Coupe du Monde de Rugby 2023 aux Jeux Olympiques de Paris 2024, la France sera l’une des plaques tournantes du sport business. À l’aube de l’organisation de ces événements internationaux, de nouveaux métiers porteurs d’image, de contenus et de valeurs arrivent en force. Outre l’architecture des nouvelles enceintes sportives connectées, on observe notamment une forte ascension du marché de l’e-sport et des métiers de la data liés aux nouveaux médias.
En parallèle, les enjeux en matière de développement durable, de prise en compte du handicap et de certaines valeurs éthiques prennent une grande dimension. Sans compter l’explosion des jeux et paris sportifs en ligne, l’organisation d’activités pour seniors et l’arrivée de nouveaux sports urbains. En pleine mutation, le secteur du sport se porte ainsi plutôt bien en termes d’employabilité. En 2018, 90 % des étudiants diplômés étaient en poste.
Mais en termes de métiers, ce n’est pas tout ! En entrant chez un équipementier, on peut également occuper le poste de responsable marketing, de responsable sponsoring, chef de produit ou développeur commercial. On peut aussi opter pour la distribution d’articles de sport au sein d’un magasin en tant que directeur ou bien responsable de rayon.
D’une fédération à un club, les bons communicants sont également très recherchés. Tout comme les Community managers, les attachés de presse ou les régisseurs de site. Idem en agences de communication et marketing. Les chefs de projets digitaux et autres web designers sont des profils particulièrement appréciés. Sans oublier les nombreux postes en collectivités locales et territoriales ainsi que dans le secteur de la forme, du bien-être et des loisirs sportifs.
L’évolution des pratiques doit être sérieusement prise en compte. La démocratisation de l’activité physique et sportive, le développement du sport bien-être et des enjeux de santé publique, la diversification des lieux et des temps de pratique – chez soi, dans l’espace public, au travail – l’émergence de nouveaux publics – les femmes et les seniors en particulier – bouleversent le modèle traditionnel du club associatif. L’offre devient plus concurrentielle et doit coller à une demande de plus en plus personnalisée et nomade.
Cela implique une nécessaire adaptation des compétences des encadrants avec, notamment, des compétences sociales et relationnelles à acquérir. Sans parler des compétences techniques du fait de la diffusion dans le sport des innovations numériques et de la nécessaire montée en compétences administrative, financière, voire commerciale qu’appelle la concurrence accrue entre structures et la diversification de leurs ressources.
Le secteur du sport a toujours rimé avec spectacle. Décennie après décennie, il n’a jamais cessé de faire vibrer des milliards de fans à travers le globe.
De ce fait, l’ensemble des métiers de l’événementiel tire son épingle du jeu. Que ce soit au sein d’une entreprise ou d’une société organisatrice d’événements, les profils les plus tendance vont du responsable partenariats au responsable sponsoring, marketing/commerce sportif, en passant par le chargé de projets, le régisseur, le chargé de communication ou encore le gestionnaire de l’hospitalité, de la logistique aux espaces VIP.
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