L’animateur social, ou animateur socioculturel, a pour but principal de développer la créativité et nouer les liens entre plusieurs individus. De ce fait, il fait partie de la catégorie des travailleurs sociaux. À travers des animations et des échanges, il met en œuvre des activités pour rapprocher les personnes les plus éloignées. Ainsi, il peut travailler avec plusieurs profils différents : enfants, adolescents, jeunes adultes, personnes éloignées de l’emploi ou de la société, personnes âgées… En fonction de la structure dans laquelle il intervient, l’animateur social va adapter ses outils de travail.
À l’écoute, empathique et ouvert d’esprit, l’animateur social doit aussi acquérir de nombreuses qualités. Pour se positionner sur ce type de poste, il doit passer par un diplôme d’État. Une formation en développement de projet est aussi un vrai plus.
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Le métier d’animateur social doit passer par des formations spécialisées dans l’animation d’activité et dans la jeunesse. Au niveau CAP, le certificat CPJEPS mention animateur d’activités et de vie quotidienne est donc une première entrée dans le monde du social. Les diplômes d’État reconnus dans ce domaine restent le BPJEPS (niveau bac) et le DEJEPS (niveau bac+2).
Bien que ces formations restent suffisantes pour exercer en tant qu’animateur social, d’autres formations de niveau bac+3 permettent d’accéder à des responsabilités beaucoup plus importantes. C’est le cas du BUT carrières sociales, DESJEPS spécialité animation socio-éducative ou culturelle mention direction de structure et de projet et de la licence pro mention métiers de l’animation sociale, socio-éducative et socioculturelle. Pour ne citer que ces diplômes.
Quoi qu’il en soit, ces diplômes doivent être accompagnés du PSC1 (Prévention et Secours Civiques de Niveau 1) ou de l’Attestation de Formation aux Premiers Secours.
L’animateur social exerce dans des structures sanitaires, sociales et médico-sociales. Des structures pour personnes âgées, des centres socioculturels, des structures de type associatif (MJC, Foyers ruraux). Au sein d’organismes publics (CCAS, hôpitaux…), au sein d’hébergements à caractère social (CHRS), au sein d’équipes de prévention ou également dans des structures de l’Insertion par l’Activité Economique (SIAE).
L’animateur social développe un grand sens de l’écoute et du dialogue. Ce sont ces qualités qui lui permettent notamment de mettre en œuvre une dynamique de groupe autour d’un projet d’animation. Il sait donc comment établir un climat de confiance durable avec le public dont il a la charge.
L’animateur social est avant tout en charge d’organiser et de préparer des activités pour un public prédéfini. Il va s’occuper de monter des projets pour un même but : faciliter les échanges et favoriser la socialisation et les rencontres. Après une analyse des besoins, il met en place ces différents projets en fonction du budget et du matériel qu’il dispose.
Ses objectifs sont différents s’il travaille dans l’insertion professionnelle, dans l’animation culturelle d’un quartier ou dans l’apprentissage de la langue française. L’animateur peut aussi animer des ateliers spécifiques en fonction des individus : cours de français, cours sur la recherche d’un emploi, aide aux droits sociaux… Il fait également office de conseiller. Il peut assister des personnes dans leur démarche administrative. C’est le cas des animateurs sociaux dans les maisons de quartier ou les missions locales par exemple.
Attention, les chiffres énoncés ici répondent à une moyenne. L’animateur social gagne entre 1 500 et 1 800 euros brut par mois. Cette rémunération va aussi dépendre de son employeur (privé ou public) et de son niveau d’expérience.
Dans la fonction publique, l’animateur social suit la grille salariale d’un animateur territorial. En début de carrière, il gagne aux alentours du SMIC (soit environ 1 600 euros brut par mois). Pour un animateur de 1ère classe, le salaire d’un débutant commence à 1 800 euros brut par mois. Toutefois, avec les années d’expérience, le salaire peut atteindre au maximum 2 700 euros brut par mois. Cette rémunération concerne les animateurs sociaux avec de plus grandes responsabilités.
Au sein des associations, la rémunération est légèrement plus élevée, mais elle reste au même niveau que dans le secteur public.
Finalement, la majorité d’entre eux travaillent pour des collectivités territoriales ou l’État, via de nombreuses structures dont la liste, ici, n’est pas exhaustive : CCAS, hôpital, maisons locales, foyers ruraux, maisons de retraite, établissements pénitenciers…). L’autre employeur important reste les associations.
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