Il crée sa section jeunes handibasket à Chalon
Apprenti en BPJEPS APT à l’Elan Chalon Association, l’ex pensionnaire de l’équipe de France Espoirs handibasket allie désormais sport de haut niveau et professionnalisation.
Dans le cadre de son apprentissage, Romain vient de créer une section jeunes handibasket au sein de l’Elan Chalon Association.
« C’était dans mon projet de formation au sein du BPJEPS APT et il me tenait à coeur, confie-t-il. C’est désormais chose faite. Depuis quelques semaines, on se réunit chaque lundi, dans l’annexe du Colisée. Pour l’instant, cela draine quatre-cinq jeunes. En espérant que le Covid nous laisse tranquille, il me reste encore pas mal de choses à faire en termes de campagne de recrutement »
Comme pour rendre aux autres ce que le basket lui a déjà tant apporté…


Romain Damoizeau donne un nouvel ELAN à sa carrière
La vie de Romain Damoizeau est d’abord un combat permanent. Très vite atteint de Dysplasie fibreuse polyostotique sur les deux membres inférieurs, une maladie très rare proche de la maladie des os de verre, le natif d’Auvergne – près d’Issoire – a toujours fait face.
Aux opérations diverses, aux fractures à répétition… Au challenge du sport de haut niveau ensuite. Rien ne prédisposait alors Romain Damoizeau à fréquenter un jour les sessions de l’Elan Chalon by .
Et pourtant, à 22 ans, le pensionnaire de l’Elan Chalon Association jouit désormais d’un tout nouveau statut. « Après avoir suivi un cursus scolaire classique (Bac L, première année de faculté de lettres), j’ai beaucoup donné pour le basket, explique-t-il. Mais quand Chalon m’a contacté pour me recruter, j’ai certes été très intéressé par les objectifs sportifs de l’Elan mais aussi par sa proposition d’alterner carrière sportive et formation professionnelle. J’avoue, je ne connaissais pas grand-chose en apprentissage mais je ne regrette pas, bien au contraire ! ».
Attaché aux valeurs du terrain, Romain Damoizeau s’accomplit désormais complètement. « Au départ, j’ai dû m’adapter à une scolarité complètement nouvelle pour moi. Disons que j’étais plus théorie que terrain. Mais le fait d’avoir beaucoup de pratique me sort, quelque part, de ma zone de confort ».
BPJEPS ASC en poche l’an dernier, il enchaîne cette année par un BPJEPS APT. « C’est un très bon complément à mes yeux, l’animation à côté du sport….Cela permet d’ouvrir un prisme plus grand, de voir autre chose aussi ».