FILIÈRE ÉQUESTRE : LA FORMATION À TOUT CRIN

Forte de ses 80 élèves répartis sur ses cinq pôles de formation, la filière équestre se porte bien chez FORMAPI. Le savoir-faire est là, les possibilités de travail aussi. Reste la communication….

Entre FORMAPI et la filière équestre Bourgogne Franche-Comté, c’est une longue histoire. Depuis 1999, notre CFA porte, via ses pôles de formation, les professionnels de demain du monde équin. Aujourd’hui, le flambeau est porté par Equi’Maraux à Nevers, Equivallée à Cluny, Les Haras de Vaugourey, le Centre Equestre de Valentigney et Equit’Académie à Brazey…

Intelligemment répartie sur le territoire régional, la filière équestre atteint, cette année, les 80 apprenants à travers ses trois diplômes: le titre professionnel Animateur Equestre (AE), BPJEPS AE et DEJEPS Sport Equestre. De quoi aborder l’accès à l’emploi de manière très complète en Bourgogne Franche-Comté. «L’AE est plus destinée à l’initiation et l’animation sous tutelle des entraîneurs diplômés, le BPJEPS concerne les débutants jusqu’au galop 7, et enfin le DEJEPS prédestine au coaching et à l’optimisation de la performance» détaille Laure Malègue, d’Equit’Académie.

Bien ordonnancée, la filière équestre peut néanmoins aller plus loin. «Nos centres de formation peuvent encore accueillir, selon les cas, encore 10 ou 20% d’apprenants en plus. Surtout que du travail derrière, il y a en a! L’employabilité existe vraiment pour nos jeunes. Et ce malgré tout ce que l’on a rencontré ces dernières années comme le passage de la TVA de 5,5% à 20% et, bien évidemment, la crise sanitaire même si, à ce niveau, on s’en est plutôt bien tiré».

Le CRE, la bonne alternative ?

Organisée sur ses propres réseaux, l’alternance équine sait ce qui lui manque. «Le nerf de la guerre, c’est la communication, confesse Laure Malègue. Nos formations sont de qualité, nos cinq pôles échangent beaucoup… Aujourd’hui, il faudrait plus nous faire connaître. Renseigner, informer, rassurer aussi parfois sur les enjeux et les obligations du contrat d’apprentissage. L’idéal serait que l’on soit accompagné, à ce niveau, par le Comité Régional d’Equitation (CRE) qui pourrait jouer un rôle de promotion de notre formation initiale».

Les élections fédérales désormais passées, les échanges devraient reprendre avec le CRE. Sans doute plus pour un objectif rentrée 2022. «Nous pouvons aller plus loin tous ensemble, conclut Laure Malègue. De plus en plus de structures nous rejoignent dans notre dynamique grâce aux subventions exceptionnelles de l’Etat. Les contenus de nos diplômes ont été actualisés depuis peu. Nos formations répondent aux attentes très spécifiques des employeurs de la filière. Maintenant, nous sommes conscients aussi que le monde du cheval est très particulier. Nos métiers tiennent plus à un véritable choix de vie, qu’à un aspect économique ou financier». La passion, heureusement, n’a pas de prix….

FILIERE EQUESTRE FORMAPI APPRENTISSAGE
FILIERE EQUESTRE FORMAPI APPRENTISSAGE
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