A Auxerre, l’UFA se porte comme une Yonne !
Jean-Paul Levalet, président de l’UFA (au centre), est entouré de Sébastien Couchenet, coordonnateur et formateur (à gauche) et de Christophe Bataille, le directeur de la structure (à droite).
+ 37 % d’inscrits !
•138 préinscrits•
•72 inscrits en formation,
contre 52 l’an passé•
•28 (BPJEPS ASC) + 22 (APT) + 10 (AAN) + 12 (AF AB)•
Rencontre avec Jean-Paul Levalet, président de Formation Sport 89 qui vit une rentrée exceptionnelle avec plus de 50 % d’apprenants supplémentaires en un an.
Comment expliquez-vous ces chiffres record pour votre UFA ?
Tout d’abord, nous bénéficions, comme l’ensemble des acteurs de l’apprentissage, de la forte volonté de l’Etat de promouvoir ce secteur en permettant à l’ensemble des structures d’avoir accès à l’emploi d’un apprenti à moindre coût.
Ensuite, la réforme de l’apprentissage permet à des UFA comme la nôtre, à faible potentialité taxe, d’avoir une meilleure visibilité financière et nous permet ainsi de nous structurer en développant l’emploi salarié.
Enfin, le travail de fourmi que nous réalisons depuis plusieurs années auprès des clubs, des districts, des comités et des collectivités locales, commence à porter ses fruits.
Vous avez aussi renforcé vos effectifs. La structuration estelle la clé de votre réussite ?
Le renforcement de l’équipe était notre priorité. Vous savez, lorsque j’ai pris la présidence de l’UFA, voici 4 ans, je disposais d’un quart d’ETP pour faire fonctionner la structure et je passais quatre jours par semaine au bureau. Cette situation, n’était pas tenable à long terme.
Nous avons, avec l’aide de FORMAPI et avec l’accord des membres du Conseil d’Administration, progressivement augmenté le temps de présence du salarié mis à disposition, pour finir par l’embaucher à plein temps ; puis un deuxième cette année accompagné d’un contrat de professionnalisation.
Nous avons donc actuellement 2,5 ETP, ce qui change tout. Mais ce n’est peut-être pas encore suffisant !
La structuration permet une meilleure réponse aux différentes sollicitations des employeurs et des futurs apprenants.
Le terrain est essentiel. Enfin, nous avons pu mettre en place les procédures sécurisées introduites par la réforme de l’apprentissage.
Quels sont désormais vos futurs axes de développement ?
Une structure qui n’évolue pas régresse, c’est pour cela que nous souhaitons poursuivre notre développement dans nos formations de base que sont l’APT, l’ASC, la natation et les métiers de la forme. Cela passe par continuer notre implantation sur l’ensemble du Département, mais aussi par ouvrir dès le début de l’année prochaine une session Loisirs Tout Public dans le nord de l’Yonne.
Néanmoins, et cela devient un vrai problème, le manque de bureaux et de salles de cours commencent à se faire sentir.
Il nous faut, une nouvelle fois, nous mettre à la recherche de locaux afin de poursuivre notre évolution.
